Son nom était annoncé, il est désormais confirmé : Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, la présidente de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT), est la première candidate déclarée à la succession de Brigitte Henriques à la présidence du comité olympique français (CNOSF). La dirigeante a expliqué sur les réseaux sociaux en avoir informé par un courrier les membres du conseil d’administration de l’instance et les présidents des fédérations sportives. « J’ai conscience de la nécessité de créer les conditions d’une gouvernance apaisée, tournée vers l’avenir et au service de l’intérêt général : un sport associatif fédéré de qualité pour toutes et tous, à tous les niveaux de pratique », écrit-elle. Déjà candidate en 2021, au moment de la succession de Denis Masseglia, Emmanuelle Bonnet-Oulaldj avait créé la surprise en arrivant en 3ème position, avec près de 17 % des suffrages. L’élection à la présidence du CNOSF aura lieu le 29 juin. Elle est ouverte à tous les membres du conseil d’administration, sous réserve d’avoir annoncé leur candidature au plus tard le 26 juin. Emmanuelle Bonnet-Oulaldj est la première candidate déclarée, mais elle ne devrait pas rester longtemps la seule. David Lappartient, le président de l’UCI, devrait lui aussi prochainement se déclarer.
