La fin d’un empire ? Mouillé jusqu’au cou par le scandale de corruption des Jeux de Tokyo 2020, le géant japonais du marketing Dentsu vient de reculer de plusieurs cases sur l’échiquier olympique. Il a perdu la commercialisation des droits des Jeux pour une partie du continent asiatique. Dans un communiqué publié jeudi 15 juin, le CIO annonce avoir attribué à Infront le marché des Jeux olympiques pour une période de six ans, entre Milan-Cortina 2026 et Brisbane 2032. L’accord porte sur 22 pays en Asie du sud-est et en Amérique centrale. Il concerne également les Jeux de la Jeunesse au cours de la même période. Le communiqué ne mentionne pas Dentsu, qui détenait les droits exclusifs pour l’Asie depuis les Jeux de Sotchi 2014 jusqu’à ceux de Paris l’an prochain. Avec cette « victoire », Infront renforce encore sa position dans le mouvement sportif. L’agence de marketing, basée en Suisse mais rachetée en 2015 par l’entreprise chinoise Wanda, détient déjà les droits de diffusion des Jeux olympiques en Afrique subsaharienne. Partenaire de longue date de la FIFA, elle est également très présente dans les sports d’hiver.
