Réunie depuis la veille à Lausanne, la commission exécutive du CIO s’est penchée mercredi 21 juin sur la situation de trois pays placés depuis plusieurs mois dans son collimateur : l’Afghanistan, l’Inde et le Guatemala. Mauvaise nouvelle pour leurs athlètes : Thomas Bach et sa garde rapprochée n’ont constaté aucun véritable progrès. Le cas de l’Afghanistan semble avoir été le plus longuement débattu. Le CIO le pointe dans un communiqué : « Si la commission exécutive a relevé les récents développements enregistrés, notamment dans les écoles primaires, pour permettre aux jeunes filles de pratiquer un sport, ce qui constitue un premier pas en avant, elle a néanmoins réaffirmé que cela restait insuffisant. La commission exécutive du CIO reste extrêmement préoccupée par les restrictions imposées aux femmes et aux jeunes filles en matière d’accès au sport en Afghanistan, restrictions qui n’ont pas été levées malgré les appels répétés du CIO et qui vont à l’encontre des valeurs olympiques de non-discrimination, d’inclusion et de respect. » A ce stade, l’Afghanistan n’est pas officiellement suspendu. Mais le CIO prévient : la situation sera réexaminée au mois d’octobre. Surtout, la présence d’une délégation afghane sous ses propres couleurs aux Jeux de Paris 2024 reste incertaine. « Les modalités spécifiques relatives à la participation de la délégation et de l’équipe du CNO afghan aux Jeux Olympiques de Paris 2024 n’ont pas encore été arrêtées », précise le CIO. Même immobilisme au Guatemala, où la commission exécutive explique que « la situation n’a malheureusement pas évolué. » Enfin, le CIO explique que le comité national olympique indien a été invité, « à plusieurs reprises à finaliser, dans les plus brefs délais, le processus de désignation de son nouveau directeur général/secrétaire général, conformément à ses statuts, afin de normaliser sa situation. » Mais les choses trainent. « Le CIO continue de suivre cette question », précise son communiqué.
