Le scandale de corruption lié aux Jeux de Tokyo 2020 aura un effet direct, et présumé très concret, sur l’organisation des prochains grands événements sportifs dans la capitale japonaise. L’agence Kyodo News rapporte que le gouvernement métropolitain de Tokyo a adopté en fin de semaine passée toute une série de nouvelles règles. Elles sont censées éviter les dérives et les conflits d’intérêts. Un groupe d’experts avait été formé dès l’an passé, après les premières révélations sur des malversations dans les contrats de partenariat et l’attribution de plusieurs marchés aux Jeux de Tokyo. Il avait proposé une première série de mesures en décembre. Sa nouvelle mouture, présentée vendredi 23 juin, prévoit notamment que le personnel du comité d’organisation d’un grand événement sportif international ne soit plus embauché seulement via le secteur privé, mais en partie par le gouvernement métropolitain. Objectif : réduire les risques de conflits d’intérêts. Autre décision : les contrats de partenariat devront désormais être publics. Selon les experts du groupe de travail, l’organisation d’événements sportifs n’est pas seulement une affaire privée, elle doit obéir à des règles très strictes en matière de transparence afin de regagner la confiance du public. Pour la seule année 2025, Tokyo doit accueillir les championnats du monde d’athlétisme en plein air au stade olympique et les Deaflympics, un événement mondial destiné aux athlètes malentendants.
