Pas de blague. A un peu plus d’année des Jeux de Paris 2024, la flambée de violence consécutive au décès du jeune Nahel, tué la semaine passée par un policier, a conduit les autorités françaises à renforcer la sécurité autour des sites olympiques et paralympiques. La ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, l’a expliqué lundi 3 juillet en marge d’un évènement sur les violences dans le sport. « Les infrastructures étaient déjà bien protégées, avec pas mal de surveillance et une présence humaine, a-t-elle détaillé. Elle a pu être légèrement renforcée. La nation est abimée par tout cela. Ce qui se passe n’est évidemment pas bon pour l’image de la France. Il y a des priorités, le retour de l’ordre républicain, la fin des violences. » A la mairie de Paris, en revanche, le ton se veut très rassurant. Le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, l’a confié aux médias : « Le contexte social et sociétal est assez préoccupant, mais on est à un an des Jeux. Il ne faut pas confondre les échéances Le Tour de France s’organise chaque année très bien. Le risque sécuritaire est là, on le gère, mais il faut arrêter de se focaliser là-dessus. Notre pays a l’habitude d’accueillir les événements de façon optimale. »
— Publié le 4 juillet 2023