La liste s’allonge encore. Elle devient interminable. Un nouvel athlète kényan a été pris dans les filets de la lutte antidopage. Titus Ekiru, 31 ans, connu dans le milieu de la course sur route pour avoir épinglé des victoires dans une poignée de marathons internationaux de seconde catégorie, dont Mexico, Honolulu, Abu Dhabi, et surtout Milan (2019 et 2021), risque une suspension de dix ans pour plusieurs contrôles positifs. Auteur d’un très respectable record personnel qui en fait le sixième performer de l’histoire sur la distance – 2 h 02′ 57 – le Kényan a été déclaré positif à la triamcinolone, un corticoïde, lors du marathon de Milan en mai 2021. Il avait tenté d’expliquer cette infraction aux règles par la prise d’un traitement médical autorisé. Seul ennui, mais de taille : Titus Ekiru a été contrôlé une nouvelle fois positif lors du marathon d’Abu Dhabi, en novembre 2021, mais cette fois à un produit différent, la péthidine (narcotique). L’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) a rouvert son dossier, avant de confirmer les deux cas positifs, après une enquête menée en collaboration avec l’agence nationale antidopage du Kenya. Suspendu à titre provisoire depuis le 28 juin 2022, il risque une suspension de dix ans. Le Kényan ne s’est plus présenté en compétition internationale depuis novembre 2021.
