Rien n’est simple, pour le COJO Paris 2024, sur la question de la billetterie. La première phase, la vente par packs, a déclenché la polémique. La deuxième, les places à l’unité, lui a donné encore plus de souffle. La troisième, ouverte ce mercredi 5 juillet à 10 heures, s’annonce plus calme. Mais sans garantie de ne pas raviver le mécontentement.
Sur le papier, les choses se présentent avec une plus grande simplicité. Cette fois, pas de tirage au sort pour hériter d’une fenêtre d’achat de 48 heures. La plateforme de vente des places ouvre en milieu de matinée pour tout le monde, sans ordre de passage.
Mais le reste s’annonce plus flou. Le COJO l’a expliqué patiemment aux médias, mardi 4 juillet : les billets proposés au public concernent tous les sports. Au total, un peu moins de 3 millions de places, dont environ 150.000 au prix d’appel de 24 euros. Cool.
Mais la méthode choisie par les organisateurs pour écouler ces stocks, constitués pour l’essentiel des billets jusque-là non vendus et des places initialement réservées pour des contingences logistiques (emplacement des caméras, notamment), manque cruellement de clarté.
A partir de ce mercredi 5 juillet, les billets proposés sur la plateforme concernent exclusivement les événements organisés en dehors de Paris et de l’Ile-de-France : la phase préliminaire de basket (24 à 200 euros) et la phase finale de handball (45 à 320 euros) à Lille, les rencontres de football à Nice, Lyon, Bordeaux, Nantes, Marseille et Sant-Etienne (24 à 200 euros), la voile à Marseille (24 euros).
« On commence par une vente dédiée aux territoires », explique le COJO. Pourquoi pas.
Le reste, les places encore invendues ou débloquées pour les épreuves parisiennes et franciliennes, sera mis en vente plus tard. « Au fil de l’eau », résument les organisateurs. Quand ? Combien ? Mystère. Face à ces questions, le COJO dégaine son éternelle formule : « On ne communique pas là-dessus. »
Tout juste sait-on que les informations sur la date de mise en vente des différents sports, « au fil de l’eau », passera pour l’essentiel par le Club Paris 2024, dont le nombre de membres approcherait aujourd’hui 4 millions et demi.
Autre indice : le nombre de places encore disponibles pourrait en décevoir beaucoup. « Plusieurs centaines de milliers de places ont été gelées et seront progressivement dégelées, explique le COJO. Mais elles seront parfois en très petit nombre, surtout pour les sports à jauge réduite. » Pour les sports urbains à la Concorde, notamment, le stock s’annonce maigrichon. Même chose pour le cyclisme sur piste au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Il resterait environ 4.000 places pour la cérémonie d’ouverture, vendredi 26 juillet sur la Seine, mais en catégorie A. Au prix fort : 2.700 euros. Mais le COJO s’est refusé à communiquer la date où elles apparaitront sur la plateforme de vente des billets.
Dernière précision : le quota de 30 billets maximum par personne – et 4 à 6 par session – introduit au lancement de la billetterie, reste valable pour cette troisième phase.