Valérie Pécresse lâche du lest. La présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), mais aussi de la région Ile-de-France, a accepté un compromis sur la délicate question de l’ouverture à la concurrence des autobus parisiens de la RATP. Elle a expliqué dans un entretien à paraître dans les Echos, ce lundi 10 juillet, que le calendrier serait finalement étalé jusqu’à la fin de l’année 2026. Une décision qui devrait calmer les inquiétudes et éviter les perturbations pendant les Jeux de Paris 2024. Le quotidien économique précise que les réseaux d’autobus les plus éloignés du centre de la capitale devraient être attribués aux nouvelles compagnies entre septembre 2024 et la fin du premier semestre 2025, avec un délai d’entrée en service de neuf à 12 mois. Mais l’attribution des derniers lots, ceux de Paris-intramuros, devrait désormais intervenir jusqu’à la fin 2026. Il était initialement prévu une date butoir au mois de décembre 2024 pour la fin du monopole de la RATP, qui aurait pu menacer la bonne organisation des Jeux de Paris 2024 avec un risque de mouvements sociaux pendant l’événement.
