La FIFA et son président, Gianni Infantino, peuvent se frotter les mains : la Coupe du Monde féminine 2023, la première de l’histoire réunissant 32 équipes et organisée par deux pays voisins, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, a été un succès. Selon les propos du dirigeant italo-suisse, elle a même été « la meilleure de tous les temps ». Gianni Infantino l’a suggéré à Sydney, en marge de la finale remportée par l’Espagne face à l’Angleterre devant 75.000 spectateurs (photo ci-dessus) : « La FIFA a eu raison. Nous avions de nombreux pays dans le monde qui pensaient avoir une chance de participer. Tout le monde croit maintenant qu’il y a une chance de briller sur la scène mondiale. » Toujours selon la FIFA, le Mondial féminin 2023 a généré plus de 570 millions de dollars. Le tournoi a permis à l’instance d’atteindre le seuil de rentabilité. Il restera également marqué par une hausse spectaculaire des primes versées aux équipes. Portées à un total historique de 152 millions de dollars, elles ont été triplées par rapport à l’édition 2019 en France, et multipliées par dix par rapport à la Coupe du Monde 2015 au Canada. « Cette édition restera avant-gardiste, non seulement en Australie et en Nouvelle-Zélande, mais aussi dans le monde entier, a assuré Gianni Infantino à l’heure du bilan. Nous avons accueilli près de deux millions de spectateurs dans des stades combles, tandis que deux milliards de téléspectateurs du monde entier ont suivi la compétition devant leur écran. Je dis bien la compétition – pas uniquement leur équipe. »
