Une de plus. La Fédération internationale de badminton (BWF) vient de se ranger à son tour dans le camp du CIO sur la question d’un retour des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions. L’instance l’a annoncé mardi 29 août dans un communiqué : les joueurs des deux pays en conflit avec l’Ukraine seront autorisés dans les tournois internationaux, sous conditions de neutralité, à partir du 26 février 2024. « Le Conseil de la BWF a voté pour approuver un cadre réglementaire permettant aux athlètes ayant des passeports russes et biélorusses de commencer à concourir en tant que neutres », indique le communiqué. Poul-Erik Hoyer, le président de l’instance, le précise : « Le Conseil de la BWF s’aligne sur les principes du CIO et du mouvement sportif. Nous pensons que la décision de lever la suspension des athlètes russes et biélorusses qui remplissent les critères pour participer en tant qu’athlètes neutres individuels est un pas en avant positif dans le cadre de nos efforts pour promouvoir la paix et la solidarité. » En soi, la décision de la BWF n’a rien de très inattendu. L’instance rejoint la longue des fédérations internationales ayant décidé, au cours des derniers mois, de suivre les recommandations de la commission exécutive du CIO. Mais le cas du badminton n’est, malgré tout, pas tout à fait comparable aux autres. Dans un premier temps, la BWF avait en effet choisi de tourner le dos au CIO sur la question russe. En avril dernier, son Conseil avait décidé de prolonger indéfiniment la suspension des athlètes russes et biélorusses des compétitions internationales. Mais à la différence de l’athlétisme, du surf ou de l’équitation, notamment, le badminton a finalement préféré faire marche arrière.
— Publié le 30 août 2023