Rassurant pour le COJO Paris 2024. Interrogé mercredi 12 septembre par RTL, le procureur national financier, Jean-François Bohnert, a assuré qu’il n’avait pas l’intention de perturber les Jeux olympiques et paralympiques. Il a également expliqué que les enquêtes en cours sur des soupçons favoritisme et prises illégales d’intérêt lors de l’attribution de certains marchés ne donneraient lieu à aucune garde à vue. « Notre objectif est de permettre un événement serein (…) d’une fête universelle, a expliqué Jean-François Bohnert. Il ne nous appartient pas de déranger cet événement-là, c’est pourquoi nous avons travaillé en amont ». Le directeur du PNF a précisé que les enquêteurs cherchaient à démêler « de l’entre-soi » dans l’attribution des contrats, mais qu’ils n’avaient pas découvert, à ce stade de leur travail, des faits « gravissimes » comme ceux « de corruption ». A la fin du mois de juin, le PNF avait procédé à des perquisitions aux sièges du COJO Paris 2024 et de la SOLIDEO. Les domiciles du directeur général du comité d’organisation, Etienne Thobois, et du directeur des opérations, Edouard Donnelly, deux anciens de l’agence de marketing Keneo, avaient également été perquisitionnés, tout comme les bureaux de Keneo.
— Publié le 14 septembre 2023