Plus de doute possible : la France est bien candidate aux Jeux d’hiver 2030. Six jours après une visite de groupe à Lausanne, pour rencontrer Thomas Bach et les équipes du CIO à la Maison olympique, l’assemblée générale du comité olympique français (CNOSF) a été invitée mercredi 12 septembre à échanger sur le projet commun des deux régions, Auvergne Rhône-Alpes et Provence Alpes-Côte d’Azur. David Lappartient, confirmé à la présidence du CNOSF, a présenté la vision et le calendrier de la candidature. « Notre objectif est d’entrer en dialogue ciblé lorsque le CIO choisira un ou plusieurs dossiers, sans doute lors de la réunion de la commission exécutive du 1er décembre, a-t-il expliqué. Nous devrons présenter nos sites pour 15 octobre, puis nous aurons à passer début novembre devant la commission de futur hôte des Jeux d’hiver. » Le projet français, dont le budget initial est estimé à 1,5 milliard d’euros, s’appuie sur des sites déjà existants, dont certains ont servi pour les Jeux d’hiver d’Albertville en 1992. « Les investissements seront quasi nuls, voire inexistants », a précisé le président de la Fédération française de ski (FFS), Fabien Saguez. David Lappartient n’en fait pas mystère : la France a ses chances. Elle aurait même déjà tapé dans l’oeil du CIO, Thomas Bach s’étant montré « très impressionné » par le projet des deux régions françaises la semaine passée à Lausanne. « L’unité que nous affichons pour cette candidature, portée par le CNOSF, le CPSF, avec les deux régions et le soutien de l’État, a été parfaitement perçue par les équipes du CIO, a assuré David Lappartient. Nous parlons d’une seule voix. Ce matin, le conseil d’administration (du CNOSF) nous a confirmé son soutien à l’unanimité. Lors de cette assemblée générale, l’adhésion du mouvement sportif et l’enthousiasme qu’il a manifesté pour cette candidature nous confortent dans l’idée qu’il est déterminant de jouer collectif pour prétendre gagner. »
— Publié le 14 septembre 2023