La Fédération internationale de boxe (IBA) n’est pas restée silencieuse après la prise de position de trente fédérations nationales africaines contre son Unité indépendante d’intégrité de la boxe. L’instance présidée par le Russe Umar Kremlev a réagi dans un communiqué, lundi 2 octobre, où n’apparait pas la moindre tentative de compromis. L’IBA insiste sur son soutien au BIIU, pour son « intégrité », son « professionnalisme » et son « impartialité ». Elle explique que le « regrettable vote de défiance » des trente pays africains « n’a aucune valeur juridique et sera ignoré ». Enfin, elle annonce sa décision de déposer une plainte formelle auprès du tribunal du BIIU « contre ceux qui ont fait une déclaration publique portant atteinte à la réputation » de son comité des nominations. Surtout, l’IBA publie la liste des candidats à la présidence de la Confédération africaine de boxe, pour les élections du 13 octobre à Durban. Elle compte cinq noms : l’Ethiopien Berhanu Eyassu Wossen, le Marocain El Kabbouri Mohamed, le Camerounais Mendouga Bertrand Magloire Roland, le Nigérian Omo-Agege Siena Azania, et l’Ougandais Moses Muhangi (photo ci-dessus). L’IBA explique que ce dernier, dont l’éligibilité est contestée par le collectif des trente fédérations nationales, a « réussi à répondre à plusieurs préoccupations en fournissant sa position et des documents justificatifs. » Il est donc autorisé à participer aux élections. En revanche, l’instance confirme la décision du comité des nominations du BIIU de ne pas retenir un autre postulant, le Congolais Ferdinand Ilunga Luyoyo. « Il n’a pas fourni d’explications et de documents suffisants pour établir son éligibilité », explique l’instance.
