Il fallait s’y attendre : la décision de la FIFA d’attribuer à six pays – Espagne, Portugal, Maroc, Argentine, Uruguay et Paraguay – l’accueil de la Coupe du Monde de football en 2030 annonce quelques sérieuses batailles de pouvoir et d’influence entre les nations hôtes. Le Maroc a été le premier à afficher ses ambitions en suggérant, par la voix du président de la fédération, qu’il se verrait bien accueillir la finale. Pas moins. Faouzi Kekjaa a confié jeudi 5 octobre à la radio marocaine Radio Mars sa volonté de recevoir le match décisif dans le futur stade de Casablanca, une enceinte de 93.000 places qui devrait être construite à une quarantaine de kilomètres de la ville. « Nous espérons vivre une finale extraordinaire qui rassemblera tout le continent et les jeunes générations dans un stade à Casablanca qui sera extraordinaire et merveilleux », a expliqué le dirigeant marocain. En Argentine, la décision de la FIFA a été reçue comme une excellente nouvelle. Mais les autorités en veulent déjà plus. Le ministre des Sports, Matias Lammens, l’a expliqué au lendemain de l’annonce : « Bien sûr que nous allons nous battre pour plus de rencontres organisées sur notre sol. Aujourd’hui, c’est notre idée et notre objectif. »
— Publié le 6 octobre 2023