On les croyaient terminées, ou au moins mises en pause prolongée, mais les perquisitions se poursuivent au COJO Paris 2024. L’AFP rapporte, citant des sources judiciaires et proches du dossier, que le parquet national financier (PNF) enquête sur des soupçons de fraudes liées à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Les perquisitions ont été menées mercredi 18 octobre par des enquêteurs financiers de l’Oclciff (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales) au siège du COJO à Saint-Denis, mais également dans les sociétés d’événementiel Double 2, Ubi Bene, Obo et Paname 24. Elles n’ont donné lieu à aucune garde à vue. Selon la source judiciaire citée par l’AFP, « ces opérations interviennent dans le cadre d’une enquête préliminaire dirigée par le PNF des chefs de prise illégale d’intérêt, favoritisme et recel concernant plusieurs marchés liés au JO 2024, ouverte postérieurement aux perquisitions du 20 juin 2023″. Cette fois, les soupçons portent sur les marchés attribués par le COJO pour les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques, sur la Seine, puis paralympiques, place de la Concorde. Elles concernent en effet Double 2, Ubi Bene et Obo, associées au sein du consortium Paname 24 pour la production des cérémonies des Jeux. Plusieurs autres marchés seraient également visés par cette enquête, dont ceux liés au relais de la flamme olympique. « Paris 2024 confirme que le PNF s’est présenté à son siège mercredi 18 octobre, et a obtenu l’ensemble des informations qu’il demandait, a commenté le COJO. Paris 2024 collabore pleinement à l’enquête comme il l’a toujours fait. »
— Publié le 20 octobre 2023