A moins de 10 mois des Jeux de Paris 2024, les autorités politiques françaises appuient sur l’accélérateur. Avec une nouvelle priorité : la technologie et l’innovation dans le secteur du sport. Pour preuve l’organisation lundi 13 novembre à Paris, dans les locaux de Bpifrance Le Hub, d’un vaste rassemblement des acteurs de l’écosystème du sport et de l’innovation. Aux manettes, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, et Jean-Noël Barrot, son collègue du gouvernement chargé du numérique. Objectif : impulser une nouvelle dynamique pour favoriser le développement des startups françaises du sport. Avec un taux de croissance de son chiffre d’affaires de 52 % entre 2021 et 2022, la sportech se porte bien. Elle compte actuellement 42 acteurs affichant un chiffre d’affaires annuel supérieur à un million d’euros. Mais, dans le même temps, la France a perdu deux places au classement mondial en termes de levées de fonds privés. Elle pointe désormais au 7ème rang. Lundi 13 novembre, les deux ministres ont présenté leur plan d’actions. Il prévoit notamment la création d’un accélérateur pour une sélection annuelle de 15 startups de la sportech. Il sera installé à la Banque Publique d’Investissement (Bpifrance), et doté d’un financement du ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de 1,5 millions d’euros sur trois ans. Il a également été décidé que Business France lancerait dès janvier 2024 un programme spécifique pour accompagner les startups de la sportech. Elles seront invitées à participer à des événements et intégrer des délégations internationales lors de déplacements stratégiques. Pour rappel, le COJO Paris 2024 a lancé 80 expérimentations avec 35 startups sur 26 projets innovants. Dix-sept d’entre eux seront livrés dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques par 16 startups françaises.
