Jour J pour les trois pays en lice pour l’organisation des Jeux d’hiver en 2030. La France, la Suède et la Suisse se livreront ce mardi 21 novembre au délicat exercice du grand oral devant la commission de futur hôte du CIO, présidée par l’Autrichien Karl Stoss. La présentation des trois candidatures, prévue en visioconférence, constituera la dernière étape du processus de sélection avant la réunion de la commission exécutive de l’instance olympique, prévue du 29 novembre au 1er décembre à Paris. Une réunion au cours de laquelle sera annoncé le, ou les, dossier(s) retenu(s) pour la phase dite de « dialogue ciblé ». Côté français, la confiance est au plus haut. Renaud Muselier (photo ci-dessus), le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), engagée dans l’aventure aux côtés de la région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA), a confié lundi 20 novembre qu’il espérait « plier le match tout de suite ». Invité à s’exprimer devant les médias sur la candidature des Alpes françaises en marge de la signature d’un partenariat entre la région et l’Olympique de Marseille, il a détaillé les forces du dossier français : « On maîtrise bien le sujet, on maîtrise bien le dossier. Nous avons de la neige, un savoir-faire, des champions, le soutien des élus, une vision de développement de nos Alpes autour de la neige et des chalets, soit l’inverse de ce qui a été fait à Pékin ou Sotchi. On a un très bon dossier, un héritage à laisser derrière, pas de constructions nouvelles, on s’est engagés avant les autres sur la lutte contre le réchauffement climatique, on a recentré nos sites pour n’avoir que quatre pôles. C’est plutôt pas mal foutu. On y va avec modestie, on a travaillé, on s’est préparés et on va essayer d’avoir une réponse positive ».
— Publié le 21 novembre 2023