La belle unité politique autour des Jeux de Paris 2024 serait-elle en train de se fissurer ? A moins de 250 jours de l’ouverture du rendez-vous olympique, Anne Hidalgo (photo ci-dessus) a profité d’une intervention mercredi 22 novembre dans l’émission Quotidien, sur la chaîne TMC, pour alerter sur le risque que les transports ne soient pas prêts à recevoir l’afflux de voyageurs pendant les Jeux. « On est quand même dans une difficulté, déjà, dans les transports du quotidien, et on n’arrive pas à rattraper le niveau de ponctualité, de confort pour les Parisiennes et les Parisiens », a assuré la maire de Paris. Elle a notamment pointé la situation de la future station du RER E à la porte Maillot, où sera installé le centre principal des médias. « En fait, il y a des endroits où les transports ne seront pas prêts parce qu’il n’y aura pas le nombre de trains et la fréquence », a-t-elle insisté. Clément Beaune, le ministre délégué chargé des Transports, n’est pas resté sans réaction après l’intervention médiatique de la maire de la capitale. S’exprimant sur son compte X (ex Twitter), il a déploré qu’Anne Hidalgo préfère « essayer de faire le buzz sur Quotidien » plutôt que de « participer aux huit comités stratégiques sur les transports pour préparer » les Jeux. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a avancé le même argument pour critiquer la position de la mairie de Paris. « Nous aurions apprécié la présence d’Anne Hidalgo aux comités des mobilités des Jeux olympiques et paralympiques si elle a des propositions à faire sur les transports, a-t-elle écrit sur son compte X. Merci à elle de résoudre le problème des embouteillages dans Paris pour permettre la circulation des bus ! »
