Il était le favori, il l’a emporté dans un fauteuil. Le Néerlandais Boris van der Vorst (photo ci-dessus) est devenu, samedi 25 novembre à Francfort, le premier président de World Boxing, la nouvelle instance internationale de la boxe olympique. Ancien président de la fédération néerlandaise, candidat malheureux à la présidence de l’IBA, il a obtenu 63 % des voix et devancé l’Américaine Elise Seignolle, sa seule rivale pour le poste suprême. Vingt-six des 27 pays membres de l’organisation ont participé au premier congrès de World Boxing. Boris van der Vorst a été élu pour un mandat initial de deux ans. Sa victoire en poche, le Néerlandais s’est présenté face aux médias pour une conférence de presse en ligne. Il a expliqué que plusieurs fédérations nationales membres de l’IBA avaient contacté World Boxing, au cours des dernières semaines avant le congrès de Francfort, pour exprimer leur volonté de la rejoindre. Mais la date limite pour participer au vote était passée. « Nous sommes convaincus qu’elles seront nombreuses à nous suivre, a-t-il assuré. Nous pensons qu’après la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) dans l’affaire opposant le CIO et l’IBA, le nombre de nos membres augmentera. Nous savons que plusieurs fédérations nationales attendent cette décision. Nous allons travailler dur. Nous n’abandonnerons pas. » En plus du poste de président, le congrès inaugural de World Boxing a été marqué par les élections pour les mandats au comité exécutif. Les trois places de vice-président ont été attribuées par vote au Canadien Ryan O’Shea, au Britannique Matt Holt et à l’Australienne Dinah Glykidis. Le reste du comité exécutif sera notamment composé de Michael Muller (Allemagne), Victorico Vargas (Philippines), Susanne Karrlander (Suède) et Marcos Candido de Brito (Brésil). Les deux représentants des athlètes, la Britannique Lauren Price et l’Américain Richard Torrez Jr, siègeront également au comité exécutif, tout comme le secrétaire général de l’instance, l’Anglais Simon Toulson.
— Publié le 26 novembre 2023