Le « dialogue ciblé » annoncé la semaine passée par la commission exécutive du CIO avec les Alpes françaises, pour les Jeux d’hiver en 2030, a déjà commencé. Il s’annonce intense. Avec un sujet en tête de la pile : la réduction des sites de compétition. Christophe Dubi, le directeur exécutif des Jeux olympiques au CIO, l’a expliqué à l’AFP : le dossier français doit être resserré avant sa validation en juillet prochain par la session de l’instance. Une priorité qui explique la décision, déjà entérinée par les porteurs du projet, de supprimer de la carte des sites les stations de Val d’Isère, où étaient initialement prévus les slaloms de ski alpin, et d’Isola 2000, envisagée pour le skicross et le snowboardcross. « Chaque fois qu’on arrive à regrouper les activités en pôles, on peut mutualiser les moyens, avec trois objectifs : la simplicité opérationnelle, la baisse des coûts, l’expérience des athlètes, qui veulent pouvoir participer à la cérémonie d’ouverture et rencontrer leurs pairs du monde entier », justifie Christophe Dubi. Le Suisse a par ailleurs détaillé les attentes du CIO pour les mois à venir : « plus de détails sur les calendriers de construction des sites à Nice (patinoires de hockey et village olympique) », les transports et le budget. Sur ce dernier point, les Alpes françaises devront « sécuriser les grandes lignes de coûts et – si possible – obtenir des indications fermes que les principales entreprises françaises et de la région seront de la partie ». Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a assuré la semaine passée que 17 partenaires du COJO Paris 2024 s’étaient engagés, dans une lettre d’intention, à accompagner les Alpes françaises pour les Jeux d’hiver 2030. Une cinquantaine de groupes français se sont également dit prêts à être mécènes.
— Publié le 6 décembre 2023