Clap de fin pour Sapporo. La capitale de la préfecture d’Hokkaido a officiellement mis un point final à son projet d’accueillir une deuxième fois, après 1972, les Jeux d’hiver. La décision a été prise mardi 19 décembre pendant une réunion des différentes parties prenantes – dont le Comité olympique japonais (JOC) – présidée par le maire de la ville, Akimoto Katsuhiro, et le gouverneur de la préfecture d’Hokkaido, Suzuki Naomichi. Selon les médias japonais, l’idée de mettre un terme à la candidature aurait été suggérée par un représentant du comité national olympique. Elle a été soutenue par la majorité des participants à la réunion, avant d’être validée définitivement par le maire de Sapporo. Selon lui, il est désormais quasiment impossible de décrocher l’organisation des Jeux d’hiver avant « au moins 15 ans ». Poursuivre l’aventure serait donc une perte de temps et d’argent, surtout sans pouvoir s’appuyer sur un calendrier précis. Longtemps favorite dans la course aux Jeux d’hiver 2030, Sapporo avait mis sa candidature en pause prolongée après la révélation d’un scandale de corruption lié aux Jeux de Tokyo 2020. Elle avait ensuite renoncé à briguer les Jeux en 2030, mais sans fermer la porte à une candidature pour les éditions suivantes, 2034 et surtout 2038. Mais la décision de la commission exécutive du CIO, à la fin du mois dernier, de retenir les Alpes françaises pour 2030, Salt Lake City pour 2034 et, avec moins de certitude, la Suisse pour 2038, a repoussé les espoirs japonais à une édition nettement plus lointaine, au plus tôt en 2042. Trop tard, à l’évidence, pour entretenir un projet de candidature.
— Publié le 20 décembre 2023