La grogne monte chez les policiers français. A un peu plus de 200 jours de l’ouverture des Jeux de Paris 2024 (J – 203), ils ont appris par un courrier du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qu’ils ne pourront prendre que deux semaines de vacances cette année entre le 15 juin et le 15 septembre, et pas le moindre jour de congé du 24 juillet au 11 août. L’ensemble des effectifs sera donc mobilisé pendant toute la durée des Jeux olympiques, soit 30.000 fonctionnaires de police quotidiennement, et jusqu’à 45.000 certains jours, notamment le 26 juillet pour la cérémonie d’ouverture sur la Seine. Pour compenser cette exigence, le ministre de l’Intérieur propose une prime de 500 euros, qui pourra être triplée pour un « engagement particulièrement exceptionnel ». Insuffisant, estiment les syndicats de la police. Unité-SGP Police demande une compensation financière de 1.500 euros pour tous les agents. L’idée d’un 13ème mois est également évoquée par les organisations syndicales, qui menacent d’une journée noire le 18 janvier prochain. Elles réclament également la mise en place de mesures pour permettre aux policiers ayant des enfants de pouvoir les faire garder pendant la période des Jeux.
— Publié le 5 janvier 2024