L’affaire est entendue : les Jeux de Paris 2024 seront les plus égaux de l’histoire, les premiers où le nombre d’épreuves à médailles sera identique pour les hommes et les femmes. Mais dans les faits, il n’est pas encore acquis que la participation des pays se mette au diapason de cette évolution. Selon une source « proche du dossier », citée par l’agence japonaise Kyodo News, le CIO demanderait actuellement à tous les comités nationaux olympiques qu’ils envoient au moins un athlète de chaque sexe aux Jeux de Paris 2024. L’instance basée à Lausanne insisterait également pour que les délégations soient conduites à la cérémonie d’ouverture par deux porte-drapeaux, un homme et une femme. Enfin, elle ferait pression pour que l’équipe d’encadrement des délégation affiche au moins 30 % d’entraîneurs féminines. Aux Jeux de Tokyo 2020, les délégations du Brunei, du Suriname, des Émirats arabes unis et du Vanuatu ne comptaient pas une seule athlète féminine. La consigne du CIO de choisir des binômes homme/femme comme porte-drapeaux avait été suivie par 91 % des comités nationaux. Mais le ratio de membres féminines dans le staff était encore très bas, à seulement 13 % pour les entraîneurs et 19 % pour les chefs d’équipe.
