A un peu plus de quatre mois des Jeux de Paris 2024, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) donne un nouveau tour de vis. Avec quatre pays dans le viseur : le Brésil, l’Équateur, le Pérou et le Portugal. Dans chacun d’eux, la fédération d’athlétisme avait été avertie dès la fin des championnats du monde 2022 à Eugene que son programme de contrôles était insuffisant, mais aucune n’a réellement rectifié le tir. Conséquence : leurs athlètes seront testés à un rythme plus soutenu d’ici les Jeux de Paris 2024. Ils subiront notamment trois contrôles hors compétition sans préavis, avec au moins trois semaines d’intervalle, dont les résultats seront analysés dans un laboratoire officiel de World Athletics. Deux autres pays, la République tchèque et à la Nouvelle-Zélande, avaient également été avertis par l’AIU après Eugene 2022. Mais ils ont renforcé leur programme de contrôles et quitté la liste noire de la lutte antidopage.
