Prévisible : la nouvelle analyse des échantillons prélevés aux Jeux de Rio 2016 fait déjà des victimes. L’Union cycliste internationale (UCI) a annoncé que le cycliste grec Christos Volikákis (photo ci-dessus) avait été contrôlé positif, presque huit ans après les faits, à un produit anabolisant, le ligandrol. L’échantillon positif, ré-analysé par le CIO, avait été prélevé le 16 août 2016, puis conservé pour une période de dix ans. Quatre fois olympien en cyclisme sur piste, entre Pékin 2008 et Tokyo 2020, Christos Volikákis n’a jamais été médaillé olympique. Aux Jeux de Rio 2016, il avait pris la 12ème place dans l’épreuve du keirin. Le pistard grec, aujourd’hui âgé de 35 ans, a été provisoirement suspendu par l’UCI. Il pourrait être disqualifié des Jeux et banni du cyclisme. Son contrôle positif est l’un des premiers découverts par le CIO depuis le début de la vaste opération de ré-analyse des échantillons des Jeux de Rio 2016.
