La bataille des mots se poursuit entre Lausanne et Moscou. Le dernier échange verbal ne concerne pas les Jeux de Paris 2024 et les conditions imposées aux athlètes neutres, mais la nouvelle pomme de discorde entre le CIO et la Russie : les Jeux de l’Amitié. Le directeur général du comité d’organisation de l’événement multisport, prévu du 15 au 29 septembre à Moscou et à Yekaterinburg, a réagi avec un certain calme au communiqué de presse de l’instance olympique, publié mardi 19 mars, demandant au mouvement olympique de ne pas envoyer d’athlètes en raison de la volonté de la Russie de « politiser le sport ». Alexey Sorokin l’a expliqué aux médias : « Ceux qui n’avaient pas l’intention de venir ne viendront pas, mais ceux qui s’intéressent au sport viendront quand même. Nous essayons d’expliquer à tout le monde ce qu’il en est. Il s’agit d’une compétition commerciale et nous sommes impatients d’accueillir de bons athlètes pour que la compétition soit réelle. Les primes sont intéressantes et il n’y a pas de motif politique, nous ne voyons donc aucun problème danger ». James McLeod, le directeur des relations avec les comités nationaux olympiques au CIO, a laissé entendre cette semaine, en conférence de presse, qu’il pourrait y avoir des sanctions à l’égard des athlètes qui se rendraient en Russie pour participer aux Jeux de l’Amitié.
— Publié le 22 mars 2024