Suite, mais pas encore fin, de l’affaire de dopage par contamination dans la natation chinoise. La fédération internationale (World Aquatics) a annoncé sa décision de surveiller d’un peu plus près les nageurs chinois. Le travail sera confié à l’Agence de contrôles internationale (ITA), en vertu d’un accord de coopération entre les deux parties. Mais, précise l’instance, les tests seront effectués dans la mesure du possible par une autre agence que CHINADA, et leurs résultats analysés en dehors de la Chine. L’ITA va contrôler « un certain nombre d’athlètes issus de nations spécifiques quatre fois entre le 1er janvier et l’ouverture des Jeux olympiques 2024, explique World Aquatics. Un certain nombre d’autres athlètes, dont les athlètes chinois prenant part aux Jeux olympiques de Paris, seront testés par l’ITA pas moins de huit fois au cours de cette période. » Le message est clair : les nageurs chinois peuvent s’attendre à être testés à plusieurs reprises pendant leur séjour en France, avant et pendant les Jeux. L’initiative de World Aquatics répond à une demande d’un panel d’entraîneurs et de nageurs (dont le Français Florent Manaudou) de publier systématiquement les informations concernant les athlètes suspendus pour des infractions potentielles aux règles antidopage.
— Publié le 16 juillet 2024