L’Agence de contrôles internationale (ITA) a publié ses chiffres pour Paris 2024. Ils sont massifs. Au total, pas moins de 6.130 échantillons ont été prélevés aux Jeux, en compétition et hors compétition, pour 4.770 contrôles antidopage effectués entre l’ouverture du village des athlètes et la cérémonie de clôture. Pour la première fois, près de 39 % des athlètes ont été contrôlés au moins une fois, soit 4.150 participants, en hausse de 4 % par rapport aux Jeux de Tokyo 2020 et 10 % par rapport à Rio 2016. Le plus grand nombre de contrôles a été effectué sur les athlètes des délégations les plus nombreuses : États-Unis, France, Chine et Australie. L’athlétisme, la natation, le cyclisme, l’aviron et la lutte ont été les sports ayant fait l’objet du plus grand nombre de tests antidopage. Le programme de contrôle de l’ITA a concerné les athlètes de 200 pays. Les opérations antidopage de l’ITA pendant les Jeux ont été précédées d’un vaste programme pré-olympique, mené dans les six mois précédant l’événement. Il a permis de tester au moins une fois près de 90 % des athlètes participants. A ce jour, l’ITA a relevé cinq violations des règles antidopage sur la base des résultats des échantillons prélevés pendant Paris 2024. Les athlètes concernés ont été suspendus provisoirement. Leurs cas ont été transmis à la division antidopage du Tribunal arbitral du sport (TAS) et/ou à leurs fédérations respectives pour une décision finale. L’ITA était présente en France avec une équipe de plus de 30 experts antidopage (photo ci-dessus).
