— Publié le 18 juillet 2018

Réponse à une lettre ouverte

IAAF

La nouvelle réglementation de l’IAAF sur les classifications féminines, dont la mise en application est annoncée pour le 1er novembre 2018, continue de faire couler beaucoup d’encre. Deux associations américaines, la Women’s Sports Foundation et Athlete Ally, ont rédigé un lettre ouverte demandant à la fédération internationale de revoir sa politique sur cette délicate question. L’IAAF y a répondu mardi 17 juillet par un long communiqué. Elle écrit notamment: « L’IAAF cherche seulement à maintenir une catégorie juste et significative pour les femmes dans les compétitions d’athlétisme. Elle ne porte aucun jugement sur le genre ou l’identité sexuelle. Elle a seulement agi en se référant à des preuves établies par des scientifiques reconnus à travers le monde, qui montrent qu’il existe une corrélation entre la testostérone et la performance dans plusieurs épreuves. Les femmes qui produisent de la testostérone à un niveau masculin bénéficient d’un avantage physique substantiel. La catégorie féminine est par nature une catégorie restreinte. Sans y mettre des limites, elle cesserait d’exister. Il incombe à l’IAAF d’établir ces limites. »