Le chiffre en dit long. Mais il est trompeur. Selon les organisateurs des Jeux de Tokyo, pas moins de 450 millions de cyberattaques sur le dernier événement olympique et paralympique ont été déjouées par les services de sécurité. Colossal. Mais à en croire la société Trend Micro, spécialisée dans la prévention du cyberterrorisme, l’ampleur des attaques informatiques a été moindre que lors des Jeux d’été de Londres en 2012, où 2,3 milliards d’attaques avaient été enregistrées, et d’hiver de PyeongChang en 2018 (600 millions). La raison serait très logistique : faute de spectateurs sur les sites, et donc de données les concernant, les pirates informatiques n’ont pas pu utiliser les informations de la billetterie pour percer les défenses du comité d’organisation. Les cyberattaques ont débuté dès le 23 juillet, pour se terminer après la fin des Jeux paralympiques. Elles visaient surtout le site Internet officiel de Tokyo 2020 et l’intranet du comité d’organisation. « Nous avons pu prévenir les cyberattaques sans causer de dommages, ont expliqué les organisateurs japonais. C’est le résultat du partage des informations et des contre-mesures prises par toutes les parties concernées« .