Un pas en avant. Réuni vendredi 26 octobre à Kigali, au Rwanda, le Conseil de la FIFA a décidé d’augmenter le montant des primes distribuées aux équipes qualifiées pour la phase finale de la Coupe du monde féminine 2019 de football en France. Les 24 nations présentes se partageront 50 millions de dollars (environ 44 millions d’euros). Le prize money va passer de 15 à 30 millions de dollars (13 à 26 millions d’euros). Les équipes qualifiées vont également recevoir de la FIFA 20 millions de dollars (environ 17 millions d’euros) pour leur préparation. Par ailleurs, les clubs seront rétribués pour leurs joueuses qui participent au tournoi, comme c’est déjà le cas pour les hommes. Une première. « C’est un message très important pour le football féminin, a assuré Gianni Infantino, le président de la FIFA. Cela va certainement booster encore plus cette Coupe du monde. » Sans doute. Mais pour le FIFpro, le syndicat des joueurs professionnels, la FIFA reste encore trop timide dans sa volonté de se rapprocher de la parité. « Le FIFPro note la volonté de la FIFA d’augmenter le prize money pour la Coupe du monde féminine et d’apporter des améliorations structurelles au soutien du football féminin. Cependant, malgré ces changements, le football reste encore loin de l’objectif d’égalité pour tous les joueurs de la Coupe du monde, sans distinction de sexe », estime le syndicat dans un communiqué.
— Publié le 29 octobre 2018
