A trois ans de la Coupe du Monde de football 2022, le Qatar veut soigner son image. Les autorités de Doha ont annoncé, mercredi 16 octobre, une série de dispositions censées améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs immigrés employés sur les nombreux chantiers de construction de l’état du Golfe. Elles prévoient notamment la suppression du visa de sortie, obligatoire jusque-là pour quitter le pays, mais délivré par l’employeur. « Le gouvernement a adopté une nouvelle législation pour le salaire minimum, une nouvelle réglementation pour faciliter un changement d’emploi, ainsi qu’un projet de loi pour abolir les autorisations de sortie », a affirmé le ministre du Travail, Youssef Mohamed al-Othman Fakhroo. Le Qatar s’était engagé dès le mois de février dernier à supprimer le visa de sortie. Le montant du salaire minimum n’a pas été officiellement précisé, mais il pourrait se situer autour de 750 riyals par mois, soit 185 euros. Environ 2 millions d’étrangers travaillent actuellement au Qatar, dont un grand nombre sur les chantiers de construction des stades du Mondial 2022.
— Publié le 17 octobre 2019