Les Jeux de Tokyo terminés, l’Agence de contrôles internationale (ITA) fait ses comptes. Ils sont bons. Pas vraiment une surprise. Elle l’explique dans un communiqué truffé de chiffres et de données : le contexte sanitaire de l’événement olympique ne l’a pas empêchée de mettre « pleinement en oeuvre son programme antidopage » dans la capitale japonaise. Au total, 6.200 échantillons ont été collectés pendant les Jeux de Tokyo à partir de plus de 5.000 contrôles de dopage, effectués sur 4.255 athlètes, soit plus d’un tiers des participants. Au final, seulement six violations des règles antidopage ont été constatées à ce jour à l’issue du programme de contrôle de l’ITA. La grande majorité des contrôles antidopage étaient ciblés et ont suivi une approche de qualité basée sur une évaluation approfondie des risques, des performances et des renseignements disponibles. Proportionnellement à la taille des délégations, le plus grand nombre de tests a été mis en œuvre sur les athlètes du ROC (Comité olympique russe), de la Chine, des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Australie. L’athlétisme, les sports aquatiques, le cyclisme, l’aviron et l’haltérophilie figurent parmi les disciplines ayant fait l’objet du plus grand nombre de contrôles antidopage. Environ deux tiers des contrôles ont été effectués en compétition, pour un tiers réalisés hors compétition. A noter qu’une partie de ces tests hors compétition ont été menés en dehors du Japon, afin de tenir compte de la durée plus réduite du séjour des athlètes au village olympique.
— Publié le 14 septembre 2021