Suite, et sans doute fin, du feuilleton Krystsina Tsimanouskaya aux Jeux de Tokyo. Le CIO a annoncé ce vendredi 6 août avoir sanctionné deux entraîneurs de l’équipe biélorusse d’athlétisme. La commission disciplinaire de l’instance a estimé qu’ils avaient joué un rôle direct dans la tentative de renvoyer de force l’athlète en Biléorussie. Leur accréditation leur a été retirée. Ils sont donc exclus des Jeux de Tokyo. « Dans l’intérêt des sportifs du Comité olympique biélorusse qui sont toujours à Tokyo et à titre provisoire, le CIO a annulé et retiré la nuit dernière les accréditations d’Artur Shimak et de Yury Maisevich, a indiqué le CIO sur son compte Twitter. Il a été demandé aux deux entraîneurs de quitter le village olympique avec effet immédiat, ce qu’ils ont fait. Il leur a été offert la possibilité d’être entendu. » La partie japonaise de cette affaire est donc a priori terminée. Mais le CIO n’en a peut-être pas fini du dossier biélorusse. Plusieurs autres dirigeants du comité national olympique pourraient également faire l’objet de sanctions selon les conclusions de l’enquête en cours. Et Thomas Bach l’a répété ce vendredi pendant sa conférence de presse : Alexander Loukachenko, le chef de l’Etat, est toujours interdit aux Jeux olympiques, tout comme son fils Viktor, dont l’élection à la présidence du comité national olympique n’a pas été reconnue par le CIO. Krystsina Tsimanouskaya (photo ci-dessus), de son côté, est désormais réfugiée en Pologne, où elle a obtenu un visa humanitaire.
— Publié le 6 août 2021