Le dossier transport refait surface à moins de 530 jours de l’ouverture des Jeux de Paris 2024 (J – 528 ce mardi 14 février). Avec une menace réelle sur son bon fonctionnement, selon Valérie Pécresse (photo ci-dessus). La présidente de la région Ile-de-France a adressé la semaine passée une lettre au ministre des Transports, Clément Beaune. Elle met en garde sur la faiblesse des ressources financières du plan transport pour les Jeux olympiques et paralympiques. « Nous avons la charge d’élaborer le plan de transport qui permettra le bon déroulement des transports pendant les Jeux olympiques et paralympiques, explique Valérie Pécresse, par ailleurs présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), en charge de la gestion des transports publics en Ile-de-France. C’est une charge immense compte tenu du nombre de visiteurs attendus et de la multiplicité des sites à desservir. » Jusque-là, rien de très nouveau. Mais Valérie Pécresse insiste : le bon déroulement de l’événement exige des « ressources pour financer à la fois l’exploitation des lignes nouvelles de métro et de RER, et les transports des Jeux olympiques et paralympiques. » Selon elle, il manquerait 800 millions d’euros pour boucler le budget d’IDFM l’an prochain. Elle demande donc à l’Etat une aide de 600 millions d’euros, dont un tiers pour l’offre de transport supplémentaire liée aux Jeux de Paris 2024. Ile-de-France Mobilités anticipe que 7 millions de voyageurs emprunteront les transports publics pendant les prochains Jeux olympiques, puis 3 millions pendant les Jeux paralympiques.
