Fin de partie pour Ahmad Ahmad. Le dirigeant malgache, suspendu le 23 novembre dernier par la FIFA pour une durée de 5 ans, ne pourra pas se présenter pour un deuxième mandat à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF). La commission de gouvernance de l’instance continentale a recalé sa candidature, estimant que le président sortant était inéligible. Mais Ahmad Ahmad ne semble pas vouloir renoncer. Il a fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), le 14 décembre, de la sanction prononcée par la FIFA. La juridiction basée à Lausanne a reçu le 6 janvier l’argumentaire de la FIFA et devrait rendre sa décision au plus tard le 11 janvier. Dans l’hypothèse où la décision du TAS lui serait favorable, ses avocats demanderaient à la commission de gouvernance de la CAF de réexaminer son dossier et, éventuellement, de l’auditionner. En l’absence probable d’Ahmad Ahmad, la course à la présidence de la CAF s’annonce très incertaine. La commission de gouvernance de l’instance africaine a déjà validé les candidatures d’Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), et de Jacques Anouma, l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Les candidatures du milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, et d’Ahmad Ould Yahya, le patron de la Fédération mauritanienne de football, ne sont en revanche pas encore totalement validées. Elles sont actuellement l’objet de vérifications supplémentaires. Les deux hommes seront auditionnés le 28 janvier au Caire. L’élection à la présidence de la CAF doit normalement se dérouler le 12 mars 2021 à Rabat, au Maroc.
— Publié le 11 janvier 2021