La bataille s’annonçait intense, furieuse et indécise. Mais elle a rapidement pris un air de déjà-vu. En place depuis 17 ans, le Hongrois Tamas Ajan a été réélu lundi 29 mai à Bangkok pour un 5ème mandat consécutif à la présidence de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF). L’élection aurait dû mettre aux prises un nombre record de sept candidats. Mais cinq d’entre eux ont renoncé avant le vote, préférant se concentrer sur d’autres fonctions: le Qatari Mohammed Yousef Al-Mana, le Chinois Ma Wenguang, l’Iranien Ali Moradi, le Philippin Monico Puentevella, et enfin le Roumain Nicu Vlad. Seuls restaient en lice Tamas Ajan et son éternel rival, l’Italien Antonio Urso. Au terme de l’unique tour de scrutin, le Hongrois l’a encore emporté, comme quatre ans plus tôt. Il rempile pour un nouveau mandat, le 5ème, avec 86 voix, contre 61 à Antonio Urso. A 78 ans, Tamas Ajan a passé plus de 40 ans à siéger à l’IWF. Elu pour la première fois au Conseil en 1970, il en est devenu secrétaire général en 1976, avant de grimper en 2000 jusqu’au siège de président. Pour la première fois dans l’histoire de l’haltérophilie, une femme a été élue au poste de vice-présidente, l’Américaine Ursula Papandrea.