L’année 2023 s’annonce sans surprise dans les instances internationales du football. Après Gianni Infantino, assuré de décrocher un nouveau mandat à la tête de la FIFA en mars prochain Kigali (Rwanda), Aleksander Ceferin (photo ci-dessus) vivra à son tour une réélection écrite d’avance. Le dirigeant slovène, en place depuis septembre 2016, sera le seul candidat à sa propre succession à la présidence de l’UEFA. L’instance européenne du football a annoncé en fin de semaine passée qu’un seul nom avait été enregistré comme postulant pour le poste suprême, à la date limite du jeudi 5 janvier : celui d’Aleksander Ceferin. A 55 ans, l’ancien avocat se dirige donc tranquillement vers un troisième mandat de quatre ans, lors du congrès électif de l’UEFA, le 5 avril 2023 à Lisbonne. Au cours des quatre dernières années, le dirigeant slovène a souvent été en première ligne, notamment pour étouffer dans l’oeuf le projet de Super ligue européenne, ou pour s’opposer à l’ambition de la FIFA d’imposer un Mondial tous les deux ans. Sous son impulsion, l’UEFA a également lancé une réforme en profondeur de la Ligue des Champions, dont le format passera de 32 à 36 équipes à partir de l’année 2024, avec un mini-championnat de huit journées au lieu de la phase de groupes. Le prochain congrès de l’UEFA s’annonce en revanche plus indécis pour l’un des postes de représentant européen au Conseil de la FIFA. Le Français Noël Le Graët, un proche de Gianni Infantino, très fragilisé dans son propre pays, sera opposé au Portugais Fernando Gomes, vice-président de l’UEFA et présenté comme un allié de d’Aleksander Ceferin.
— Publié le 9 janvier 2023