Candidate à la présidence du CNOSF face à Didier Séminet, Amélie Oudéa-Castéra a détaillé une partie de son programme sur LinkedIn. L’ancienne ministre des Sports a notamment précisé son projet au niveau de l’influence du CNOSF dans le débat public. Elle souhaite que l’organisation porte « de manière plus forte, plus unifiée et plus argumentée la voix du mouvement sportif et parvienne à peser davantage dans les arbitrages et les grands débats sociétaux impactant le sport (budget, laïcité, lutte contre les violences et les discriminations, politiques d’inclusion, prévention et maîtrise des dépenses de santé, etc.) »
« Le CNOSF doit mieux s’affirmer comme force de proposition sur la politique sportive et associative du pays pour conforter et accélérer la dynamique d’héritage des Jeux de Paris 2024 vers les Jeux des Alpes 2030. Pour cela, il faudra s’appuyer dès la rentrée 2025 sur une grande consultation des territoires (avec nos CROS / CDOS / CTOS et les Conférences régionales du sport) », explique-t-elle.
Une manière de « faire ressortir les attentes prioritaires du mouvement sportif vis-à-vis des pouvoirs publics », par exemple en termes de simplifications administratives et d’allègement de normes, et d’ « impulser des initiatives impactantes et visibles pour promouvoir sans attendre la place du sport en France ». Elle a appuyé sa volonté de co-construire son projet avec l’ensemble du mouvement sportif en ajoutant que sa vision sera affinée dans les prochaines semaines au fil de ses échanges avec les présidents de fédérations.
