
Un troisième candidat sort du bois. Après Didier Séminet et Cédric Gosse, Amélie Oudéa-Castéra a officialisé sa candidature pour succéder à David Lappartient à la tête du CNOSF. Ministre des Sports entre mai 2022 et septembre 2024, l’ancienne tenniswoman était en première ligne lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. « Lorsqu’on donne vraiment sa chance au sport, il sait apporter à notre nation de l’inspiration, de la joie, de la fierté, de la cohésion. Sa place doit être renforcée au cœur de notre société, explique-t-elle dans une lettre adressée aux présidents des fédérations. J’ai la conviction que le mouvement sportif peut et doit être la clef de voûte de cette dynamique. »
L’ancienne directrice générale de la Fédération française de tennis informe avoir « obtenu le feu vert de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique » pour déposer sa candidature. En plus de « continuer à porter tous ensemble et faire grandir, dans la durée », l’élan des Jeux de Paris 2024, la candidate souhaite poursuivre « le combat pour un meilleur accompagnement de nos athlètes, avant, pendant et après leur carrière (…) pour qu’ils se sentent à la fois mieux épaulés, mieux protégés et mieux valorisés ».
Amélie Oudéa-Castéra estime ainsi qu’il faut un CNOSF robuste, ouvert, influent sur le plan international et innovant, « capable de développer de nouveaux partenariats, de nouveaux outils et de nouvelles ressources, comme de faire face aux défis contemporains, de l’adaptation au changement climatique à la digitalisation des usages, en passant par la féminisation des métiers du sport ». L’élection est prévue le 19 juin.