L’exercice démocratique privilégie les scrutins écrits d’avance dans le mouvement sportif international. Une semaine après l’Association des comités nationaux olympiques (ACNO), où le Fidjien Robin Mitchell a été élu à la présidence sans la moindre opposition, une autre instance a reconduit son président sans avoir à choisir entre plusieurs candidats. L’Espagnol Antonio Espinós (photo ci-dessus) a été réélu mardi 25 octobre à la tête de la Fédération internationale de karaté (WKF). Aux commandes depuis 1998, il était seul candidat pour le poste. Avec 94 voix sur les 99 possibles, l’ancien karatéka rempile pour un nouveau mandat de six ans. A l’évidence, les fédérations nationales ne lui ont pas fait porter la responsabilité de l’échec du karaté à rester dans le programme olympique. Sport additionnel aux Jeux de Tokyo 2020, il n’a pas été conservé pour les Jeux de Paris 2024. Mais la discipline figure au programme des Jeux de la Jeunesse de Dakar en 2026, après avoir fait ses débuts aux JOJ à Buenos Aires en 2018.
