La case n’est plus vide. Plus d’un mois après la révocation de Didier Séminet, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) s’est doté d’un nouveau secrétaire général. Sans réelle surprise, les membres du conseil d’administration ont fait le choix de l’ancienne escrimeuse Astrid Guyart (photo ci-dessus), vice-championne olympique de fleuret par équipes aux Jeux de Tokyo 2020, qui occupait jusque-là le poste de secrétaire générale adjointe. Elle composera un trio 100 % féminin avec Brigitte Henriques, la présidente, et Lise Cosimi, la directrice générale. Astrid Guyart, 39 ans, qui continuera à mener à temps partiel sa carrière d’ingénieur aérospatiale chez ArianeGroup, a été élue au cours d’un conseil d’administration du CNOSF qui a confirmé la mise en retrait temporaire, pour prendre « un temps de repos« , de Brigitte Henriques. Elle est remplacée dans la gestion opérationnelle de l’instance olympique par un quatuor composé de Jean-Pierre Siutat, Michel Callot et Sébastien Poirier, les présidents des fédérations françaises de basket-ball, cyclisme et motocyclisme, et Astrid Guyart. Au terme du conseil d’administration, Brigitte Henriques a expliqué ne pas être en arrêt maladie, mais continuer à présider le CNOSF, malgré une était d’épuisement consécutif à « quinze mois d’acharnements et de violence inouïe« . L’ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF) a reconnu avoir été proche de renoncer en février-mars dernier. « Mais j’ai tenu, et je ne craquerai pas, a-t-elle insisté. Je resterai présidente jusqu’à la fin de mon mandat. » Une réunion des opposants à l’actuelle gouvernance de l’instance est prévue ce jeudi 13 octobre au siège de la Fédération française de judo. Elle devrait se tenir en présence de Denis Masseglia, l’ancien président du CNOSF, passé dans le camp de l’opposition après avoir soutenu Brigitte Henriques pendant sa campagne pour la présidence.
