Le comité exécutif de World Rugby compte un siège vide. L’instance internationale a annoncé mardi 13 décembre le retrait « temporaire et volontaire » mais avec effet immédiat de son vice-président, Bernard Laporte. Par ailleurs président de la Fédération française de rugby (FFR), l’ancien sélectionneur du XV de France a été condamné à deux ans de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Paris, et 75.000 euros d’amende, pour corruption passive et trafic d’influence au profit de Mohed Altrad, le président du club de Montpellier. Bernard Laporte est également sanctionné d’une interdiction d’exercer toute activité dans le monde du rugby pendant deux ans, donc la présidence de la FFR et la vice-présidence de la fédération internationale. Mais le Français a fait appel de sa condamnation. Son appel étant suspensif, les sanctions prononcées par le tribunal correctionnel de Paris ne sont pas immédiatement exécutoires. World Rugby explique par ailleurs avoir confié au responsable de son comité d’éthique indépendant, l’ancien policier néo-zélandais Neil Hallett, le soin de statuer sur le cas de Bernard Laporte.
— Publié le 14 décembre 2022