La bataille fait rage, entre les villes candidates à l’accueil du surf aux Jeux de Paris 2024, alors que la campagne traverse ses dernières semaines. La ville de Biarritz, notamment, apprécie peu de lire dans les médias que le dossier porté par Tahiti, en Polynésie française, ferait la course en tête. Son équipe de candidature a publié en fin de semaine passée un communiqué, où elle écrit : « Depuis quelques jours, les porteurs du dossier de candidature de la ville s’étonnent de lire dans la presse que la décision du comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO) est déjà prise, et que le Conseil d’administration la validerait la semaine prochaine ». Laurent Ortiz, l’adjoint au maire de Biarritz en charge du surf, insiste : « Je suis surpris, depuis quelques jours, de voir l’agenda de prise de décision s’accélérer (…) et de lire quelques contre-vérités qui justifient un choix qui semble déjà établi. Annoncer un seuil de probabilité de 25% de vagues en métropole à cette période de l’année semble totalement invraisemblable ». L’équipe de Biarritz rappelle les atouts de la candidature : « La compacité d’un site existant, internationalement reconnu, et un très faible impact, tant environnemental que financier ». Elle rappelle également que le site est « très proche des lieux névralgiques des Jeux et de Paris », à la différence de Tahiti, situé à 15.000 kilomètres de la métropole. Pour rappel, la décision se jouera entre Biarritz, La Torche, Lacanau/Bordeaux, Seignosse-Capbreton-Hossegor, et Tahiti.
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Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Lacanau (Gironde), Hossegor-Seignosse-Capbreton (Landes) et La Torche (Finistère), notamment car la certitude d’avoir des vagues en août y est plus grande, et parce que l’Etat verrait d’un bon œil l’organisation d’une épreuve en outremer.