A deux mois de l’événement, la situation devient confuse pour l’Euro 2020 de football (11 juin au 11 juillet 2021). L’UEFA avait initialement donné jusqu’au mercredi 7 avril aux 12 villes hôtes du tournoi pour présenter un plan d’accueil du public dans les stades. Mais devant l’incertitude de la situation sanitaire dans une grande partie de l’Europe, l’instance continentale a décidé de reporter cet ultimatum au 28 avril. Elle laisse ainsi un délai supplémentaire aux organisateurs locaux pour trouver une solution qui permette d’accueillir des spectateurs, une exigence fixée par l’UEFA, dans le respect des consignes sanitaires établies par les autorités. Mais deux villes semblent aujourd’hui très menacées : Dublin et Bilbao. La Fédération espagnole de football a fait savoir, mercredi 7 avril, qu’elle considérait « irréalisable qu’il y ait des spectateurs à Bilbao en raison des conditions sanitaires fixées par le gouvernement basque. L’obligation de faire vacciner 60 % de la population au Pays basque et dans le reste de l’Espagne avant le 14 juin, ou un chiffre qui ne dépasse pas 2 % des lits occupés par le COVID en soins intensifs pour la date des matches, sont des objectifs impossibles à atteindre et conduiront, par conséquent, à l’absence de public ». Le stade San Mamés (53.289 places) doit accueillir quatre matches : les rencontres de la phase de poule de l’Espagne contre la Suède (14 juin), la Pologne (19 juin) et la Slovaquie (23 juin), puis un huitième de finale (le 27 juin). Même cas de figure pour Dublin. La Fédération irlandaise de football (FAI) a informé l’UEFA qu’en raison de la pandémie, elle n’est pas en mesure, à ce stade, de donner des assurances sur la présence d’un nombre minimal de spectateurs lors de l’Euro.
L’Aviva Stadium de Dublin doit accueillir trois rencontres du groupe E, Pologne-Slovaquie le 14 juin, Suède-Slovaquie le 18 juin et Suède-Pologne le 23 juin, plus un huitième de finale.
— Publié le 8 avril 2021