Retour aux affaires pour Brigitte Henriques. La présidente du Comité olympique français (CNOSF), en retrait depuis deux mois pour se remettre physiquement et mentalement de son conflit avec l’ancien secrétaire général, Didier Séminet, a dirigé jeudi 15 décembre le conseil d’administration de l’instance. De son propre aveu, il s’est « bien passé« . L’ancienne internationale de football l’a confié aux médias après la réunion : « Si je suis revenue, c’est que je suis à 100% de mes capacités. Donc je me sens bien« . Le conseil d’administration, le dernier de l’année, a notamment été marqué par la présentation d’un audit sur les comptes du CNOSF après les révélations de Mediapart sur des frais de taxi de la fille de Brigitte Henriques qui auraient été remboursés par l’instance. La présidente du CNOSF avait alors invoqué des erreurs comptables. Elles concerneraient non seulement des frais de taxi, mais également une double facturation et des dépenses dont les justificatifs étaient manquants, selon un document interne consulté par l’AFP. Au total, l’erreur se monterait à la somme de 4.184 euros. « Ce sont des frais qui ont été engagés parfois sans vraiment savoir s’il incombait au CNOSF de les régler, et nous avons à chaque fois tranché en défaveur de la présidente pour qu’il n’y ait aucun problème« , a assuré Michel Callot, le trésorier du CNOSF, par ailleurs président de la Fédération française de cyclisme (FFC). A en croire une source proche du dossier, Brigitte Henriques aurait remboursé la totalité de la somme.