La liste s’allonge. Après la Pologne, l’Estonie, l’Ukraine et la Norvège, un cinquième pays a annoncé sa décision de ne pas participer au prochain congrès annuel de la Fédération internationale de gymnastique (FIG), prévu les 11 et 12 novembre à Istanbul, en Turquie. En cause, la présence annoncée d’officiels russes et biélorusses. Dans une lettre ouverte, le président de la Fédération lituanienne de gymnastique, Algimantas Gudiškis, explique soutenir la décision des quatre pays contestataire et se joindre à son tour au mouvement. « Je soutiens pleinement la position des fédérations de gymnastique norvégienne, polonaise et estonienne et des communautés de gymnastes d’autres pays concernant la participation des pays agresseurs au mouvement sportif international, écrit le dirigeant lituanien. Je soutiens également la position de la gymnastique européenne, qui a unanimement refusé de communiquer avec les fédérations de gymnastique russe et biélorusse. » Selon l’agence TASS, la Fédération russe de gymnastique sera représentée le mois prochain au congrès de la FIG par son président, Vasily Titov, et quatre autres délégués. L’instance internationale avait initialement autorisé les gymnastes russes et biélorusses à participer aux compétitions, en qualité d’athlètes neutres, mais elle s’est ravisée face à la pression de plusieurs nations. Les gymnastes des deux pays belligérants sont bannis, mais pas leurs dirigeants.
— Publié le 10 octobre 2022