On savait les Japonais passés maîtres dans l’art de l’anticipation. Ils l’ont encore prouvé ce mardi 18 mars. Le gouvernement japonais a conduit un exercice de lutte contre le piratage informatique, à six ans des Jeux olympiques de Tokyo que les autorités espèrent sans accroc. Pour la première fois, un test de ce type a regroupé les agences gouvernementales et de grandes entreprises de l’énergie, de la banque et de l’aviation, avec au total plus d’une centaine de participants. Les « défenseurs » du Japon ont dû s’employer face à diverses attaques fictives de pirates informatiques contre des sites de ministères. Ils ont consigné des preuves numériques de ces assauts, les ont analysés et ont évalué l’ampleur des dommages. Actuellement, les sites internet des administrations nippones sont victimes d’une attaque pirate en moyenne toutes les 30 secondes, une fréquence qui pourrait augmenter lorsque Tokyo accueillera les Jeux de 2020.
— Publié le 18 mars 2014