Fin de semaine chargée pour la Fédération internationale de boxe (IBA). En deux jours, samedi 10 et dimanche 11 décembre, l’instance présidée par le Russe Umar Kremlev a bouclé à Abu Dhabi son Global Boxing Forum 2022, puis tenu dans la même ville des Emirats arabes unis son congrès annuel. Selon un communiqué de l’IBA, le congrès a « montré l’unité de la famille de la boxe« . Une unité qui s’est notamment exprimée par un vote, très anecdotique, déclarant persona non grata l’ancien président de la fédération internationale, le Taïwanais CK Wu. La proposition a été approuvée à l’unanimité. Par ailleurs, le juriste canadien Richard McLaren a présenté son rapport sur la situation, passée et actuelle, de l’arbitrage et du jugement dans les compétitions internationales. Il en ressort que la boxe internationale amateur comptait encore 30 % d’officiels techniques « à haut risque » en 2021, lorsque le processus de contrôle de l’arbitrage a débuté. Leur proportion serait aujourd’hui tombée à moins de 5 %. Enfin, le congrès a approuvé à une immense majorité une réforme de la gouvernance de l’IBA. Elle prévoit la transformation du rôle de secrétaire général en celui directeur général – poste occupé par George Yerolimpos -, le changement de titre du vice-président de l’IBA, désormais élevé au statut de premier vice-président, et la décision d’organiser au moins six réunions par an du conseil d’administration. Commentaire du Russe Umar Kremlev, cité par l’IBA : « Le CIO doit nous entendre. Nous avons les mêmes objectifs qu’eux, à savoir créer les meilleures conditions pour les athlètes. Nous devons nous battre pour notre sport aux Jeux olympiques. Je tiens à souligner que pas un seul boxeur, entraîneur ou fédération nationale ne participera aux Jeux olympiques sans l’IBA. C’est une demande des boxeurs. »
— Publié le 12 décembre 2022