Les athlètes russes et biélorusses absents des Jeux de Paris 2024 ? Craig Reedie (photo ci-dessus, au centre), ancien président de l’Agence mondiale antidopage (AMA) et membre honoraire du CIO, le croit. Le dirigeant écossais l’a expliqué aux médias britannique : « Une décision va devoir être prise sur ce qu’il advient de chacun de ces deux pays. Et je suppose que le sentiment général sera qu’ils ne devraient pas pouvoir participer. Dans le mouvement olympique, beaucoup essayent de trouver un moyen d’assurer un certain niveau de représentation, mais pour l’instant sans résultat. Par conséquent, on maintient le statu quo ». Depuis la recommandation de la commission exécutive du CIO de bannir les athlètes et les officiels des deux pays, annoncée au tout début du conflit en Ukraine, les Russes et Biélorusses sont seulement acceptés sous drapeau neutre en cyclisme, tennis (sauf Wimbledon) et judo. Mais selon Craig Reedie, il parait douteux que les athlètes russes et biélorusses dans ces trois sports puissent réellement, en pratique, disputer les épreuves de qualification aux Jeux de Paris 2024. Pour les autres sports, réintégrer éventuellement les représentants des deux pays à mi-parcours des qualifications s’annonce encore plus compliqué. « Il est assez difficile, à mi-parcours, de dire : « Vous tous qui êtes maintenant qualifiés, nous avons changé les règles », explique-t-il. Les fédérations internationales vont être confrontées à un vrai problème. Je pense donc qu’il sera difficile pour les Russes et Biélorusses de se qualifier, même dans les trois sports où ils sont autorisés sous couvert de neutralité. »
— Publié le 13 juillet 2022